CV

Issue d’un parcours à la croisée de la pratique et de la théorie de l'art, Elsa Laurent est diplômée de l’université de Montpellier et de l’École Nationale de la Photographie d’Arles. Ses recherches portent sur l’expérience sensible et s’intéressent au rôle du corps dans l’approche d’une réalité, qu’elle soit sociale, psychologique ou culturelle. Ses images explorent ainsi la question de l’action, de l’origine du geste, de l’organique et de l’imprévisible propres au vivant.

Elle travaille principalement dans le domaine des arts du spectacle, en collaboration avec des danseurs et des musiciens, et développe des projets en lien avec ses recherches actuelles sur l'expérience corporelle, en s'intéressant particulièrement à la pratique de l’improvisation, et à l'influence du son sur la matière.

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> Collaborations, commandes, ateliers

Ensemble ONCEIM - La Muse en Circuit, Centre National de Création Musicale  - IRCAM - CNSMDP, Conservatoire Nationale Supérieur de Musique et de Danse de Paris - Danse Dense, Pôle d’accompagnement pour l’émergence chorégraphique - Château de Versailles - Académie de l’Opéra Nationale de Paris - Muséum National d’Histoire Naturelle - Ensemble vocal Les Métaboles - Philharmonie de Paris - Musée du Louvre - Cité des Sciences et de l’Industrie - Département des Hauts-de-Seine - Ville de Paris - Direction Départementale de la Cohésion Sociale - Centre des Monuments Nationaux - CRR, Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris - Fondation des États-Unis - Centre de Développement Chorégraphique National L’Échangeur - DRAC- ARS

> Collections Les Surgissantes

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    Livret Qualia, 2020

  • Fonte des neiges

    Parc national des Ecrins, 2023

  • lumière

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    Athènes, 2018

Extrait du texte de l'exposition « Silence »

La sculpture, et la photographie entretiennent de silencieuses complicités. Donner une forme à l'indéterminé, retrouver l'origine du geste, d'une matière incarnée, d'une forme sans cesse en devenir qui surgit, se plisse et se déploie. Tel est le propos de ces photographies qui agissent en « pièces sculpturales ». Telle est aussi la volonté de ces corps absorbés, pris entre concentration et abandon, qui occupent l'espace de l'image à la manière dont ils habitent leur espace intérieur : éprouvant le vide, le poids, l'équilibre.
Ces pièces taillées évoquent une matière originelle, incertaine et complexe. Ce n'est pas la ligne ni le contour qui font sens ici, mais le rapport d'une masse à sa découpe, le surgissement d'une forme que la photographie érige ; un avènement.
Qu'est-ce que surgir ? C’est se former dans les profondeurs et entrer brusquement dans le champ visuel. C’est l’expulsion, la chute, la naissance, un volume qui se dresse et s’étend dans l'espace.
A l’exemple des monuments qui pérennisent des présences sur terre et leur rendent hommage, les photographies d'Elsa Laurent affichent un feuilletage du temps peuplé de fantômes. Elles convoquent des présences souterraines qui remontent lentement à la surface. L’inertie sourde d’une sculpture figée dans ses plis, la performance d'un corps mis en mouvement par sa propre matière.

Extrait du texte de l'exposition « Silence » organisée par la Galerie Michèle Chomette à Paris en juin 2016.
  • ©ElsaLaurent_L'Etendu_2016

    L'Étendu.

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